"L'homme plume"
1851/1880

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Flaubert disséquant Madame Bovary  par A. Loriot.

  • En 1851, Flaubert débute la rédaction de Madame Bovary. Le roman est publié en 1857 dans "La Revue de Paris". Flaubert passe en jugement pour "offense à la morale publique et à la religion", l'écrivain exprime son incompréhension et son inquiétude face à ce procès dans une lettre à son ami Pradier :

  " L'avenir m'inquiète : quoi écrire qui soit plus inoffensif que ma pauvre Bovary."

  • Flaubert est acquitté grâce à son avocat Jules Senard, le roman paraît alors en volume et connaît un grand succès. 
  • En 1854, Flaubert rompt avec Louise Colet :

 " Ma liaison avec Madame Colet... Aucune blessure... Plutôt le souvenir d'une irritation très longue. "  
(Lettre écrite à Bosquet en 1859).

  • De 1857 à 1862, Flaubert commence la rédaction de Salammbô et fait un voyage en Algérie et en Tunisie.  
  • En 1863, Flaubert devient ami avec George Sand. L'année 1866, marque le début d'une longue correspondance avec cette écrivain.

  • En 1864, Flaubert commence la rédaction de L'Education sentimentale.

    La même année, sa nièce Caroline Hamard se marie avec Ernest Commanville, directeur d'une scierie importatrice en bois du Nord.
  • En 1869,L'Education Sentimentale paraît.
  • L'un des meilleurs amis de Flaubert Louis Bouilhet - que Flaubert avait rencontré en 1834 au cours de ses études au Collège Royal de Rouen - meurt; Flaubert exprime sa douleur dans une lettre à George Sand datée de 1870 :

" Mon pauvre Bouilhet... mon accoucheur. Je ne sens plus le besoin d'écrire, parce que j'écrivais spécialement pour un seul être qui n'est plus".

  • En 1870, Croisset est occupé par les Prussiens.

" Croisset a perdu...tout son charme... rage ! désolation !... affreuse guerre." (Lettre à Caroline, 1870) "Ah Dieu merci, les prussiens sont là ! est le cri universel des bourgeois. Eh bien je mets dans le même sac messieurs les ouvriers et qu'on foute le tout ensemble dans la rivière."

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Louise Colet par Courbet.

George Sand

George Sand par A. Charpentier.

 
  • En 1872, la mort de la mère de Flaubert attriste l’écrivain :

 " Ma mère est morte, je suis brisé. "

" Le souvenir de la ma pauvre vieille flotte autour de moi comme une vapeur. "  (Lettre à MmeMaupassant,1872).

  •  En juillet 1873, Flaubert débute la rédaction de Bouvard et Pécuchet 

" Je vais commencer un livre… c’est l’histoire de ces deux bonhommes qui copient une encyclopédie critique en farce…
Il va me falloir étudier beaucoup de choses que j’ignore… Il faut être fou. "
(Lettre à Mme Roger des Genettes, 1872)

  • En 1875, Flaubert entame la rédaction des Trois Contes

 

  • En 1876, il achève La légende de Saint Julien L’hospitalier , compose Un cœur simple et commence la rédaction d'Hérodias. 
  • Au cours de cette même année 1876, l'auteur est frappé par deux décès : celui de Louise Colet et celui de George Sand. La mort de George Sand le marque profondément comme l'indique un extrait de sa lettre au mari de la défunte :

" Il m’a semblé que j’enterrais ma mère une seconde fois. Pauvre chère grande femme ! Quel génie et quel cœur ! " 

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La mère de Flaubert par H. Langlois.

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Première de couverture des Trois Contes.

Bouvard et Pécuchet, Ed. Simon, 1881.

Première de couverture d'une édition du roman parue en 1937.

 

  • Le mari de sa nièce, l’entrepreneur Commanville, fait faillite. Flaubert vend la ferme de Deauville héritée de sa mère pour éviter la banqueroute.
  • Les Trois contes paraissent en avril 1877.
  • En 1879, Flaubert s’installe dans un appartement près de celui de sa nièce, rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris.
  • En 1880, Flaubert écrit à propos de son dernier roman :

" Je suis extenué de fatigue. Bouvard et Pécuchet m’embêtent, il est temps que ça finisse ; sinon je finirai moi-même".

  • Le 8 mai 1880, Flaubert meurt à Croisset d’une hémorragie cérébrale. Il est enterré au Cimetière Monumental de Rouen.
  • En 1881, Bouvard et Pécuchet paraît en volume.