VISITE DU MUSÉE FLAUBERT et D'HISTOIRE DE LA MEDECINE

51, rue Lecat à Rouen

 

    Nous avons commencé la visite du musée par le premier étage où se situe sur la gauche de l’escalier la chambre où naquit Gustave Flaubert le 12 décembre 1821. On peut voir deux bustes, commandés par Flaubert au sculpteur James Pradier, représentant le père et la sœur de Flaubert ainsi qu’un portrait d’Achille-Cléophas Flaubert peint par Joseph Court, ami de la famille. 

    Dans une petite vitrine sont exposées quelques lettres de Gustave Flaubert et des objets ayant appartenus à Jules Senard, défenseur de Flaubert, lors du procès de Madame Bovary.

    Sur le même palier s’ouvre une série de pièces faisant la liaison entre l’appartement du chirurgien et son service hospitalier. Nous avons pu admirer le cabinet des curiosités, et entre autres une vitrine consacrée à la phrénologie, la "science des bosses" très en vogue au début du XIXème siècle et dont Flaubert s’inspira pour composer le chapitre X de Bouvard et Pécuchet.

    Nous avons été surpris par deux têtes momifiées de deux révolutionnaires : Bordier et Jourdain pendus en 1789, et très bien conservées grâce à ce procédé.

Au rez-de-chaussée, dans la pièce d'entrée du musée, nous avons pu admirer une série de statues du XVIème et XVIIIème, de saints guérisseurs comme celle de saint Roch, le saint guérisseur de la peste montrant son bubon soigné par un ange.

   En effet, à cette époque, les religions et les croyances tenaient une grande place dans les esprits et l’on attribuait souvent une guérison bien plus à la prière et à l’intervention des saints guérisseurs qu'à la médecine encore tâtonnante. Ceux-ci nous permettent d’évoquer les redoutables épidémies d’autrefois ( la peste, la lèpre, la variole, le choléra, la tuberculose….).

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Statue de saint Roch.

pots_pharma.jpg (148222 octets) Dans les pièces voisines nous avons pu voir des trousses de chirurgien, des scies à amputation, des stéthoscopes et l’invention du microscope. Les travaux de Pasteur aboutissent à la découverte des microbes.
    Les maladies contagieuses sont combattues grâce à une hygiène rigoureuse

 (stérilisateurs, crachoir).

    Nous avons terminé la visite par la salle où sont entreposées de nombreuses céramiques médicinales en faïence et porcelaine qui servaient à conserver les plantes médicinales utilisées dans l’élaboration des remèdes.

         Enfin, la conservatrice du musée nous a conduits au dernier étage du musée pour nous projeter une série de vingt cinq photographies sur plaques de verre - encore contenues dans leur emballage d’origine (en bois) -, à l'aide d'une lanterne magique  restaurée par ses soins. Cette séance de projection sur le thème  "La vie quotidienne dans un hôpital en 1900", nous a fait découvrir la vie d’un hôpital et nous a ainsi éclairé sur le métier et les conditions réelles de travail du père et du frère de Gustave FLAUBERT.